AC4B

12/12:Montbron-Eymouthiers (16)

Montbron-Eymouthiers (16)

43ème cyclo-cross au centre de plein air du Chambon.

ici article sud gironde

Miguel Martinez (Pro Team Sport)

 

Classement:

1 Miguel Martinez Pro Team Sport 52’45
2 Yannick Martinez Guidon Chalettois à 55 »
3 Valentin Petiteau Angoulème Vélo Club à 2’43 »
4 Anthony Brégière Entente Cycliste 3M
5 Julien Azille Lozach UA La Rochefoucauld
6 Jérémy Rambeau CO Couronnais
7 Grégory Gazonnaud UV Limoges Team U 87
8 Pierre Pellier EC Trélissac CC
9 Aymeric Pineaux AC4B

Aymeric   PINEAUX
10 Alexandre Le Roux UV Limoges Team U 87
11 Alexis Guérin Team Vorarlberg
12 Damien Codeiro Marquès Angoulème VC
13 Nicolas Toulouse APOGE
14 Luc Weingarten CO Couronnais
15 Wouter Vanaelst Vélo Silex
16 Sylvain Chavanel Avenir Cycliste Chatelleraudais
17 Thomas Philippon Guidon Manslois
18 Matthieu Demeautis Angoulème VC

Alexabdre D
19 Alexandre Debeau AC4B
20 Frédéric Clément AC Cosnac
21 Thomas Mignon Rochechouart Olympique Club
22 Philippe Lajoumard UC Condat

 CYCLO-CROSS DE MONTBRON-EYMOUTHIERS
L’inusable Miguel
Martinez triomphe

Champion olympique de VTT en 2000, Miguel Martinez a remporté hier
le cyclo­cross d’Eymouthiers devant son frère Yannick et Valentin Petiteau.

 

Une victoire en costaud. À 45 ans et malgré le poids des années, Miguel Martinez fidèle de l’épreuve a une nouvelle fois fait parler le talent hier aprèsmidi sur l’exigeant tracé de Montbron­Eymouthiers.
Figure de la discipline, celui qui avait réussi le doublé championnat du monde — Jeux olympiques en VTT en 2000 a rapidement mis tout le monde d’accord. En prenant d’abord les commandes
de la course avec son frère Yannick, puis en bouclant les 25 derniers kilomètres seul en tête.

J’avais à cœur de participer pour lui rendre hommage, lui qui a tellement œuvré pour cette épreuve, durant tant d’années ».

Une domination de la fratrie Martinez qui a fait suite à un départ perturbé, puisque les outsiders Anthony Brégière et Valentin Petiteau se sont retrouvés ralentis dès les premiers mètres :

«Il y a eu une chute et j’ai été obligé de poser le pied par terre. Je suis reparti dans les trois derniers avec une bonne quarantaine de secondes de perdues », explique ce dernier.
Après ce fait de course précoce, les écarts se sont rapidement creusés et Miguel Martinez a pu gérer son matelas de secondes et composer avec un matériel capricieux en fin de course :

«J’avais un dérayeur qui sautait avec la boue. J’ai donc changé de vélo à l’entame du dernier tour, mais il a lui aussi eu un problème technique.

Je regardais souvent derrière, car je sentais Yannick recoller. Mais ça a tenu et j’étais rassuré que ce soit lui juste derrière », confie la vainqueur du jour qui devance finalement son petit frère d’une trentaine de secondes.


La folle remontée de Petiteau


Finalement, malgré le début de course cauchemardesque, c’est le local Petiteau qui parvient à glaner la troisième place, grâce à un magnifique retour.

Rapidement revenu dans le Top 10, celui qui porte le maillot d’Angoulême a repris les poursuivants les uns après les autres, jusqu’à revenir sur un duo alors 3e et 4e de la course.

Pas le temps de cogiter pour Petiteau qui a accéléré et décroché ses poursuivants : «J’ai profité de mon retour sur eux pour attaquer, après je me suis mis à mon rythme sans m’occuper de ce qui se passait derrière et j’ai réussi à creuser petit à petit. J’aurais signé pour terminer troisième aujourd’hui. La satisfaction est encore plus grande au regard des événements du début de course ».
Derrière, les visages étaient marqués tant le parcours charentais s’est montré exigeant, comme à l’accoutumée.

Aligné sur l’épreuve, Sylvain Chavanel a « souffert, la surface grasse ne m’aide pas forcément ».


Cap sur l’avenir


Mais le Châtelleraudais, porteur du maillot jaune durant deux jours sur le Tour de France 2010 et double champion du monde du contre­la­montre sur route en 2012 et 2013,
venait surtout pour rendre hommage au créateur de l’événement et pièce maîtresse du dispositif durant les 42 premières éditions.
Ce 43e cyclocross d’Eymouthiers était le premier sans Maxime Aupy, décédé il y a près d’un an. « J’avais à cœur de participer pour lui rendre hommage,

lui qui a tellement œuvré pour cette épreuve, durant tant d’années. Je suis souvent venu ici et c’était important de participer à cette édition », saluait Sylvain Chavanel.
Cette édition 2021 passée, le cap est déjà mis sur les prochaines années. Avec un objectif clair : « pérenniser encore cette course et voir l’œuvre de Maxime Aupy perdurer encore de longues décennies. Il y aura un magnifique plateau l’an prochain », promettait Raymond Paillot, président de l’AC Nersac, club support de l’organisation, au micro du speaker de l’épreuve Daniel Mangeas.

Aymeric   PINEAUX


Dorian BERCHENY

Date de dernière mise à jour : lundi, 13 décembre 2021